8 CHIFFRES POUR L'AVENIR : NOTRE CHEMIN VERS LA DURABILITÉ.

Une économie circulaire ne peut réussir que si l'on jette le moins possible. En d'autres termes, si les déchets ne finissent pas dans une décharge ou un incinérateur, mais réintègrent le processus d'utilisation.

La production de près de 2,5 millions de véhicules BMW Group par an génère des déchets, environ 780 000 tonnes. Il s'agit notamment de matériaux d'emballage pour les composants, ainsi que d'acier et de chutes de housses de sièges. Ces matériaux résiduels contiennent des ressources précieuses.

C'est pourquoi 99 % des déchets d'une usine automobile moyenne de BMW Group sont déjà recyclés. Avec ce taux de recyclage, nous posons les bases de voitures durables dès la production des véhicules.

Ne pas jeter grand-chose est une chose, mais d'où viennent les matières premières et autres matériaux qui entrent dans le processus de fabrication ? Dans l'intérêt d'une économie circulaire, l'objectif doit être d'utiliser un pourcentage aussi élevé que possible de matériaux recyclés.

Le groupe BMW, auquel MINI appartient, utilise déjà ce que l'on appelle des "matériaux secondaires" dans de nombreux domaines. Dans le cas des composants en plastique, par exemple, la proportion de plastiques recyclés est de 15%. L'objectif est de faire passer cette proportion à 25 % à moyen terme. En ce qui concerne les métaux, le groupe BMW est allé plus loin. Dans le cas des pièces en aluminium moulé, par exemple, la proportion de matériaux recyclés est de 40 %.

Les matériaux durables présentant une fraction recyclée élevée contribuent également de manière importante à l'atténuation du changement climatique. Les métaux, comme l'aluminium en particulier, nécessitent beaucoup d'énergie pour leur production et ont donc une empreinte carbone importante pour l'entreprise.

Il y a une autre contribution importante à apporter à la réduction de l'empreinte carbone de notre entreprise : 18 poids lourds qui livrent les composants des fournisseurs à l'usine MINI d'Oxford sur 15 itinéraires différents au Royaume-Uni. Quelle est la particularité de cette flotte de véhicules ? Ils fonctionnent au GNL (gaz naturel liquéfié). Ils ont un impact impressionnant sur l'environnement et l'atténuation du changement climatique :

    -    Des émissions de particules quasi nulles, puisque le gaz naturel brûle pratiquement sans particules.

    -   Réduction de 20 % des émissions de CO₂ et d'oxydes d'azote.

    -   Jusqu'à 90 % de CO₂ en moins si les camions fonctionnent au bioGNL à l'avenir.

    -   Le biogaz est obtenu à partir de sources telles que les déchets ménagers organiques, et fait donc partie des énergies renouvelables.

Les camions au GNL sont également plus silencieux que les camions au diesel. Ils apportent donc une contribution audible à une mobilité plus écologique.Empty Text

Comme nous l'avons déjà dit, et dans le cas de l'électromobilité en particulier, la durabilité doit commencer au début de la chaîne d'approvisionnement. À titre d'information, les métaux lithium et cobalt sont nécessaires aux cellules des batteries. L'exploitation du lithium et l'extraction du cobalt font l'objet de critiques. En effet, dans certains pays, comme le Congo, l'exploitation minière ne respecte souvent que de faibles normes environnementales. Mais surtout, des rapports font état de mauvaises conditions de travail et du travail des enfants. La fabrication durable de voitures électriques comporte également une dimension de durabilité sociale.

L'objectif du BMW Group est clair : 100 % des matières premières telles que le lithium et le cobalt doivent provenir de sources durables qui respectent également des normes sociales élevées. C'est pourquoi, depuis 2020, le BMW Group s'approvisionne en cobalt et en lithium en Australie et au Maroc pour ses batteries. Les mines qui s'y trouvent répondent aux normes de durabilité les plus élevées.

Parallèlement, le groupe BMW continue de s'engager en faveur de meilleures conditions de travail pour les populations du Congo. Il soutient un projet de l'agence de développement allemande Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), qui examine les conditions de travail dans les mines congolaises et développe des améliorations potentielles.

Des ressources naturelles précieuses dorment également dans les profondeurs des océans. Cependant, il n'est pas encore possible d'estimer les conséquences écologiques de l'exploitation systématique de ces ressources. C'est pourquoi le WWF Allemagne fait partie de ceux qui demandent un moratoire sur l'exploitation minière en eaux profondes jusqu'à ce que ses conséquences aient été pleinement étudiées et que la protection des eaux profondes puisse être garantie.

Le groupe BMW a donc lancé une initiative pour soutenir la position de WWF. Pour MINI, cela signifie que nous n'utilisons pas de minerais provenant des grands fonds par mesure de précaution et que nous ne finançons pas l'exploitation minière en eaux profondes.

De grands progrès ont été réalisés en matière de transition vers les énergies renouvelables, mais une production respectueuse de l'environnement implique également de réduire la consommation d'énergie. Et c'est là que les employés de la ville où Harry Potter a été filmé ont fait un peu de magie de leur côté : rien qu'en 2018, ils ont réduit la consommation d'électricité de notre usine d'Oxford de 41 % par rapport à l'année précédente, en remplaçant notamment 18 000 ampoules à incandescence par des lampes LED.

Économiser les ressources n'est cependant pas de la sorcellerie. Le toit joue également un rôle clé à l'usine MINI de Swindon, en Angleterre : le toit plat de 8 000 m2 sert à recueillir l'eau de pluie. Cette eau est ensuite utilisée pour le nettoyage, l'arrosage des espaces verts et la chasse d'eau des toilettes. Cela aussi contribue à une plus grande durabilité dans l'industrie automobile.